Lorsque l’on parle de rythme et de liberté, on pourrait penser que l’un diffère de l’autre et est même à son opposé. Et pourtant, nous pouvons aisément mêler l’un à l’autre.

L’enfant, peu importe son âge, a un besoin immense de repères, surtout petit. Des repères physiques tels que sa mère, son père ou ses frères et sœurs, mais aussi de repères temporels.

Mettre en place un rythme au sein de son foyer est très bénéfique, et il en découle de nombreux bienfaits.

Tout d’abord l’organisation. Un rythme présent au quotidien permet une meilleure organisation puisque les choses sont mises en place. Ainsi, tout le monde pourra s’organiser autour de ce rythme, pour effectuer ses tâches personnelles.

 

L’organisation de la maman

Si nous, mamans, savons qu’à telle ou telle heure se tiendra le repas ou encore le lever de l’enfant, cela nous permet de nous organiser et d’effectuer nos tâches durant notre temps libre. Admettons que notre bébé se réveille à 8h. Nous avons un travail à effectuer. Nous programmerons donc notre réveil une heure avant le réveil de Baby.

 

Mais quel rythme imposer à l’enfant ?

Cela incombe à chaque parent de faire au mieux concernant sa chair. Les rythmes seront mis en place sur les heures du lever, des repas, des siestes et du coucher. Si chaque chose est à sa place, à horaire régulier, l’enfant prendra aisément ses repères, aura une meilleure qualité de vie et une très bonne santé.

 

Imposer un rythme = la routine ? 

Improviser un petit déjeuner dans le jardin plutôt que sur la table du salon,  sortir prendre le goûter au parc, s’endormir dans une tente au salon…

Tant de choses que l’on peut modifier au quotidien afin de ne pas rentrer dans une routine sans en changer la qualité, cela est possible, oui.

Le rythme sera le même, mais tourné de façon différente. L’enfant ne verra pas son quotidien perturbé par des horaires autres, mais au contraire, observera un changement qui lui conviendra, sans pour autant modifier le rythme mis en place.

 

On informe selon l’âge sur le rythme 

Bébé, nous partirons sur une transmission d’information par la parole. Même nourrisson, l’être absorbe les informations.

Petit, nous évoquerons le quotidien jour par jour. Cela peut se faire sous forme d’un calendrier quotidien.

Et puis plus grand, nous informerons à la semaine.

Plus l’enfant grandit, plus l’échelle s’élargit, pour arriver à une explication du rythme à l’année. Cela n’étant pas obligatoire puisqu’une fois le quotidien mis en place, cela reste ancré en chacun et les choses deviennent automatiques.

 

Et les vacances dans tout ça ? 

Beaucoup pensent que lâcher du lest sur les horaires pendant les vacances aident les enfants et leur font plaisir. Sur le moment oui.

Mais après ?

Laisser un enfant pendant les vacances regarder la télévision plus longtemps, se coucher tardivement, grignoter quand il le veut, cela lui fait-il réellement du bien ? Cela casse simplement son rythme initial, et a un impact sur sa santé, mais également ses humeurs. Difficile pour lui de reprendre, une fois la rentrée, le rythme initial.

Bien entendu, il peut y avoir quelques fois où le rythme ne sera pas respecté (invitation chez des amis par exemple), et cela ne peut pas faire de mal à l’enfant si dès le lendemain le rythme initial est remis en place. Nul excès, pensons à la santé de nos petits, ainsi qu’à leur avenir. C’est également leur inculquer des valeurs telles que le respect.

 

Et vous chères mamans, êtes-vous plutôt souples ou strictes sur les horaires de vos enfants ? Appliquez-vous un rythme au sein de votre foyer ?