Un coeur d’oiseau, sur le chemin du Paradis … C’est le titre du Roman de Sonia Djebaili et Salim Refas, inspiré de faits et de personnages réels. Un roman d’un nouveau genre qui mêle le rappel au divertissement et à la poésie. Un ouvrage captivant qui nous conduit à mener une réflexion sur le sens de la vie et sur notre rôle en tant que musulman.

Un voyage qui change la vie

Un cœur d’oiseau, c’est l’histoire de l’incroyable voyage d’Ahmed,  jeune entrepreneur, absorbé par ses activités et son investissement pour la Oummah.

Alors qu’il vient d’être éprouvé par la perte de son épouse, Ahmed part accomplir son pèlerinage à La Mecque. Lors de son tawaf d’adieu, il fait une rencontre extraordinaire qui va bouleverser sa vie. C’est le début d’une mission intrigante, à travers 7 destinations entre Asie, Afrique, Europe et Moyen Orient.

Au cours de ce long voyage,  il rencontrera des personnages exemplaires qui l’aideront à découvrir les clés de la réussite ici-bas et dans l’au-delà. Il prendra conscience des moyens qui mènent à obtenir l’agrément d’Allah, et comprendra le véritable sens de « l’ihsan ».

 

Mon avis : Un roman captivant

Lorsque j’ai reçu ce livre, j’avoue que je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre ! Dès la lecture des premières pages, je comprends que ce roman ne ressemble en rien à ce que j’ai pu lire auparavant. Au fil du roman, ponctué de versets, de paroles prophétiques et de poèmes,  je plonge dans une histoire captivante.

Je dévore chaque chapitre de ce livre, curieuse de connaître la suite, et le « pourquoi » de ce voyage. Les personnages exemplaires rencontrés au cours du parcours, me touchent et me conduisent moi aussi, tout comme Ahmed dans le roman, à réfléchir au sens de ma vie, à ma relation à Allah et à autrui, à ma quête du bonheur et de la réussite. Qu’est-ce qu’être un bon musulman ? Comment tendre vers l’excellence ? Quel voie emprunter pour tenter de nous rapprocher du comportement de notre bien aimé prophète Mouhammad (salallahou alayhi wa salam) ? Tant de questions que pose ce livre tout en essayant d’y répondre.

« Un cœur d’oiseau », c’est selon moi un savant mélange de divertissement et de rappel. On pourrait le qualifier de « roman islamique ». C’est l’occasion de passer un excellent moment de lecture tout en se rapprochant du Tout Puissant. Je referme ce livre en ayant ce sentiment d’avoir passé un agréable instant de détente sans avoir perdu mon temps.

 

Voici quelques uns de mes passages préférés (le choix fut difficile tellement j’ai tout aimé !)

 

Je préférais m’en remettre au Très-Haut. Lui Seul savait les raisons de cette disparition soudaine, et ce qu’elle renfermait. Lui Seul connaissait le contenu de mon cœur et l’entendue du désert qui l’habitait en ce moment. Je L’implorais de toute mon âme de me rendre utile à la communauté le restant de mes jours. Je tendais mes mains ouvertes en attente de Sa Grâce, et Le priais de faire de moi un serviteur plus assidu que je ne l’avais jamais été à soutenir Sa Cause : le proclamation de Sa Parole et du Bien, sur cette terre pour tous les musulmans et les êtres humains. Je pleurais, oui je pleurais et me sentais aller vers un mieux indescriptible, vers quelque chose d’inconnu mais salvateur. 


Mon hôte, Cheikh Farid, aimait ralentir  la cadence de son parcours vers la mosquée pour prier dans l’espoir d’obtenir chacune des hassanettes dues à chacun de ses pas. Il n’oubliait pas de donner son droit au passant, d’être indulgent envers les enfants, de rendre le salut et de saluer ceux qui ne le faisaient pas. Farid, vieillard de Médine que l’on m’avait envoyé rencontrer, et moi passions ensuite notre temps en dhikr en attendant l’appel à la prière. A chaque fois, nous arrivions à la mosquée une demi-heure plus tôt, et à chaque fois je découvrais le même visage radieux à l’écoute de l’Adhan. Farid, le converti italien, avait choisi Médine pour demeure depuis plus de quarante ans déjà, et son émotion était restée intacte. 


Ici je me sentais bien plus en adéquation avec les amoureux du Coran qu’avec tous ceux que j’avais rencontrés jusqu’alors. Leurs sourires illuminaient les lieux comme autant de projecteurs reflétant leur foi. Leurs éclats de rire en toutes situations pouvaient briser toutes les chaînes des épreuves et cela avait un réel impact sur moi. Ils avaient tout abandonné derrière eux. Famille, femmes et enfants, rien ne les avait retenus. Dans cet endroit reculé, sur ce plateau de l’Amadaoua, ils étaient venus s’attacher à quelque chose de plus fort que les liens du sang : l’apprentissage du Coran. 


 

Je pourrais encore vous citer de nombreux extraits, mais je vous laisse découvrir par vous même ^^ Une chose est sûre, si vous souhaitez un livre qui change un peu de ce que vous avez l’habitude de « bouquiner »,  je vous le recommande !

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