Au nom d’Allah, Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux,
J’atteste que nul n’est en droit d’être adoré sinon Allah, Seul et sans associé, et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et messager.
Il y a dans notre religion une perfection qui ne peut être réellement saisie qu’avec l’œil de la foi sincère et un cœur exclusivement et sereinement tourné vers Son seigneur. Cette religion est parfaite car elle fut exposée et agréée par Le Créateur des cieux, de la terre et de tout ce qu’ils contiennent, Celui qui connaît toutes Ses créatures et s’est révélé aux hommes et aux djinns à travers le Saint-Coran et la prophétie de Muhammad, sur lui la prière et la paix.
Dieu Tout-Puissant s’est adressé à nous, car à la différence des animaux et des insectes, certes doués d’une forme d’intelligence, Il nous a créés dotés d’une raison et d’un libre-arbitre. C’est précisément cette faculté de raisonner, de prendre des décisions en y ajoutant la capacité de peser le pour et le contre, d’envisager les conséquences potentielles de nos actes et de les mesurer qui nous distingue des bêtes et nous donne l’avantage sur elles. C’est également cette faculté qui nous rend coupables de ce que nous faisons de mal et nous soumettra à un Jugement rendu par Un Juge Parfait et parfaitement Juste : « Allah n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. Elle sera récompensée du bien qu’elle aura fait, punie du mal qu’elle aura fait. » (sourate 2, verset 286)
Nous sommes des êtres conscients et, en dehors de certaines pathologies, nous distinguons donc clairement le bien du mal ; nous sommes capables de nous imposer des limites et de ressentir des sentiments tels que l’empathie ou la culpabilité.
Nous sommes également capables de réfléchir, de créer, d’imaginer. Mais nous ne sommes capables de créer qu’à partir de matériaux préexistants, nous ne sommes capables d’imaginer que dans les limites de notre monde connu. Si j’explique à un aveugle de naissance le concept des couleurs, il comprendra certainement, mais sera-t-il pour autant capable de se faire une image mentale de ce que représentent les couleurs ? Même nous, qui disposons de nos pleines facultés intellectuelles et sensitives, sommes-nous pour autant capable de nous représenter l’infini ? Nous n’avons pas les ressorts pour rendre concret l’abstrait, pour créer du néant, pour faire du vide de la matière. Et pourtant, certains persistent dans la mécréance et la négation, opposant la foi et la raison.
Des siècles de conflits entre les tenants des sciences profanes, et les dignitaires de l’Eglise, ont rendu l’Occident convaincu que la religion est un frein au développement scientifique et à la réflexion. Pourtant, l’islam encourage la méditation, l’acquisition du savoir : « Voici une communication adressée aux hommes afin qu’ils soient avertis; qu’ils sachent seulement que Lui, Il est un Dieu unique et que réfléchissent ceux qui sont doués d’intelligence. » (sourate 14, verset 52)
Et que dire des tous premiers mots qui furent révélés au Prophète Muhammad, sur lui la prière et la paix : « Lis au Nom de ton Seigneur qui a créé! Il a créé l’homme d’un caillot de sang. Lis ! Car ton Seigneur est le Très-Généreux qui a instruit l’homme au moyen du calame, et Lui a enseigné ce qu’il ignorait. » (sourate 96, verset 1-5) ?
L’islam, fondamentalement, a accordé une place prépondérante au savoir, afin de sortir l’homme des ténèbres de l’ignorance. Bien sûr, il s’agit avant toute chose de connaître son Seigneur et Sa religion, mais n’est-ce pas justement ce à quoi nous appelle notre raison ? Car il nous faut reconnaître, même avec tous les progrès scientifiques et techniques qui sont les nôtres, même avec des connaissances pointues dans de nombreux domaines, que la raison humaine se heurte tôt ou tard à des murs. Il est une science à laquelle on ne peut accéder, des questions auxquelles on ne peut répondre, qu’à travers le prisme de la révélation : Qui suis-je ? Quel est le but de mon existence ? Qu’y a-t-il après la mort ?
Véritablement, la raison humaine est faillible et limitée. Le plus grand des scientifiques, le plus intelligent des philosophes ne peuvent qu’admettre leur incapacité à répondre à ces questions d’une manière qui ne laisse place au doute.
C’est à cet instant précis que la rencontre s’opère entre raison et foi. Une fois que l’homme a admis ses limites et reconnu la grandeur de l’Univers, qu’il s’agisse de ce qu’il connaît ou de réalités qui lui échappent, il ne peut qu’humblement se tourner vers Celui Qui a tout créé, tout parfaitement agencé et vers Qui nous serons retournés. La foi est un don de Dieu Lui-Même, car certes c’est Lui Qui guide Qui Il veut. Néanmoins, il faut une bonne dose d’humilité pour accepter ce cadeau, et comme il se mérite, il s’entretient. La foi, nous l’avons vu, en islam n’est pas dissociable de la raison, l’une appelle l’autre. Mais cette foi, pour être complète, suppose des règles et des conditions qui doivent être acceptées. Cependant, toujours dans l’idée que la foi n’empêche pas la raison, personne ne dit qu’elles doivent être aveuglément admises. Au contraire, elles font sens pour celui qui lit la parole de Dieu, s’en imprègne et médite dessus. Il faut pour ceci, lire avec tous ses sens et tout son cœur. « Est-ce que le croyant, prosterné ou debout, se livre à la piété durant la nuit ? Pense-t-il avec crainte à la Vie future ? Espère-t-il en la miséricorde de Son Seigneur ? Dis: Ceux qui savent et les ignorants sont-ils égaux ? Les hommes doués d’intelligence sont les seuls qui réfléchissent. » (sourate 39, verset 9)
L’intelligence n’a aucune valeur, car aucune éthique, sans l’intelligence du cœur, et, raisonnablement, reconnaître une vérité qui échappe précisément à notre perception, une vérité métaphysique, n’est-ce pas la plus grande preuve d’intelligence ? « Parmi Ses signes: la Création des cieux et de la terre; la diversité de vos idiomes et de vos couleurs. Il y a vraiment là des signes pour ceux qui savent. » (sourate 30, verset 22) ; « Il y a pareillement des couleurs différentes, parmi les hommes, les animaux et les bestiaux. Parmi Ses serviteurs, seuls les savants craignent Allah. Allah est, certes, Puissant et Pardonneur. » (sourate 35, verset 28)
Ceux qui savent, les savants, ceux qui méditent, les doués d’intelligence, ceux qui raisonnent… nombreux sont les versets du Noble Coran qui font référence à l’effort de raisonnement et de réflexion, en mentionnant l’évidence qu’est la proximité de la foi et de la raison.
Avec foi et raison, j’implore Allah qu’Il nous maintienne sur le chemin droit, le chemin de ceux qui croient avec certitude et de ceux qui méditent ; qu’Il Se révèle à tous ceux qui cherchent sincèrement à accéder à la Vérité.
Amin
Affectueusement, votre sœur fiLlah
Salam
j’aime ton article et les gens qui abordent le sujet de la Raison en islam, c’est vrai que le besoin de Vérité est fondamentale et que notre religion est facile wa al hamdouillah, par exemple Abraham quand il cherchait qui était son seigneur au début il s’est dit que c’était le soleil etc. mais il cherchait seulement la vérité et enfin en raisonnant il compris enfin que c’était Allah, Le Trancendant, L’Unique le seul qui mérite l’adoration.
Sourate al mulk
verset 10 : وَقَالُوا لَوْ كُنَّا نَسْمَعُ أَوْ نَعْقِلُ مَا كُنَّا فِي أَصْحَابِ السَّعِيرِ
Et ils dirent: «Si nous avions écouté ou raisonné, nous ne serions pas parmi les gens de la Fournaise».
Salam
j’aime ton article et les gens qui abordent le sujet de la Raison en islam, c’est vrai que le besoin de Vérité est fondamentale et que notre religion est facile wa al hamdouillah, par exemple Abraham quand il cherchait qui était son seigneur au début il s’est dit que c’était le soleil etc. mais il cherchait seulement la vérité et enfin en raisonnant il compris enfin que c’était Allah, Le Trancendant, L’Unique le seul qui mérite l’adoration.
Sourate al mulk
verset 10 : وَقَالُوا لَوْ كُنَّا نَسْمَعُ أَوْ نَعْقِلُ مَا كُنَّا فِي أَصْحَابِ السَّعِيرِ
Et ils dirent: «Si nous avions écouté ou raisonné, nous ne serions pas parmi les gens de la Fournaise».