{ Ceci (Le Coran) constitue pour les hommes une source de clarté, un guide et une miséricorde pour les gens qui croient avec certitude. } (sourate 45, verset 20)

Au nom d’Allah, Le Tout-Miséricordieux, Le Très-Miséricordieux

Il n’y a certes de divinité qui mérite l’adoration qu’Allah, seul et sans associé et Muhammad est Son serviteur et messager.

{ Dis (Ô Muhammad) : « Si je m’égare je ne m’égare qu’à mes dépens ; tandis que si je me guide, alors c’est grâce à ce que mon Seigneur m’a révélé, car Il est Audient et Proche. » } (sourate 34, verset 50)

Celui qui cherche la guidée et des réponses à ses questions, celui qui désire apaiser son cœur et son âme et celui qui désire atteindre la proximité avec Celui Qui l’a créé ne trouveront la voie qu’à travers le dernier Livre d’Allah, le Saint-Coran révélé au sceau des messagers, le prophète Muhammad, sur lui la paix et les bénédictions. En effet : { C’est le Livre sur lequel il n’y a aucun doute, c’est un guide pour les pieux. } (sourate 2, verset 2) 

{ (…) Voilà que vous sont venus, de votre Seigneur, preuve évidente, guidance et miséricorde. (…) } (sourate 6, verset 157)

chronique-du-coran

Le noble Coran est une miséricorde ! C’est un don, un cadeau protégé de Dieu dont il accorde la compréhension à celui qu’Il –gloire à Lui, veut voir guidé :

{ (…) Une Lumière et un Livre clair vous sont venus d’Allah. } (sourate 5, verset 15) ;

{ Ceci (Le Coran) constitue pour les hommes une source de clarté, un guide et une miséricorde pour les gens qui croient avec certitude. } (sourate 45, verset 20) ;

{ Ta, Sin. Voici les versets du Coran et d’un Livre explicite, un guide et une bonne annonce aux croyants, } (sourate 27, versets 1-2)

{ cependant qu’il est pour les croyants un guide et une miséricorde. } (sourate 27, verset 77) ;

{ Ceci [le Coran] constitue pour les hommes une source de clarté, un guide et une miséricorde pour les gens qui croient avec certitude. } (sourate 45, verset 20)

En plus de servir de guide, en révélant la voie à suivre, en fixant les limites voulues par Allah, le Coran est une miséricorde par le pouvoir qu’il possède sur les croyants. Il est, selon ce qui nous y est révélé, une source de guérison et d’apaisement : { Ô vous les hommes ! Une exhortation de votre Seigneur, une guérison pour les cœurs malades, une Direction et une Miséricorde vous sont déjà parvenues (sous forme de Coran) à l’adresse des croyants. } (sourate 10, verset 57) ;

{ Nous faisons descendre, avec le Coran, ce qui est guérison et miséricorde pour les croyants, et ce qui ne fait qu’accroître la perte des prévaricateurs. } (sourate 17, verset  82) ;

{ Dis: « Pour ceux qui croient, il est une guidée et une guérison. » Et quant à ceux qui ne croient pas, il y a une surdité dans leurs oreilles et ils sont frappés d’aveuglement en ce qui le concerne; ceux-là sont appelés d’un endroit lointain. } (sourate 41, verset 44)

Quiconque possède un atome de foi dans sa poitrine par la grâce de son Seigneur Le Très-Haut ne peut que trouver dans Sa révélation l’apaisement et la solution à tous ses maux.

Le Prophète, que la paix et le salut de Dieu soient sur lui, enseigna à sa communauté à se soigner par le Coran. Nombre de maux peuvent ainsi disparaître pour celui qui a foi en la Vérité qui émane de Dieu.

Quant à la récitation et l’écoute quotidienne du Coran, ainsi que sa lecture et sa méditation, ils sont le remède à tout ce qui attaque la poitrine des hommes et les détourne du chemin droit tel que la jalousie, le désespoir, la rancune, la luxure… Toutes ces maladies ne trouvent pas leur place dans un cœur fermement attaché à la parole divine.

Lire le Coran, le réciter et méditer dessus permet d’augmenter sa science, sa subsistance et surtout entretient la foi en maintenant un dialogue ininterrompu avec Le Tout-Puissant. Oui, car quiconque veut s’adresser à son Créateur prie et L’invoque. Et celui qui espère une réponse du Très-Haut la trouve dans le Coran puisque c’est Lui, exalté soit-Il, Qui s’adresse directement à Sa création. { Si nous avions fait descendre ce Coran sur une montagne, tu l’aurais vu s’humilier et se fendre par crainte d’Allah. Et ces paraboles Nous les citons aux gens afin qu’ils réfléchissent. } (sourate 59, verset 21)

Véritablement, il y a une puissance, une force miraculeuse qui ne se trouve nulle part ailleurs. Mais seuls ceux qui bénéficient de la miséricorde d’Allah à leur égard en ont conscience. Qu’ils se réjouissent et s’empressent de faire du Coran le printemps de leur cœur, leur principale source de joie et de réconfort car c’est un cercle vertueux : Quiconque s’attache au Coran verra sa foi augmenter et lorsque sa foi augmente il ne sera point attristé, s’attachera plus encore à la parole divine, s’empressera de vivre selon ses enseignements et ne sera pas compté parmi les insouciants, qu’Allah nous en préserve.

{ Et quand une Sourate est révélée, il en est parmi eux qui disent : « Quel est celui d’ entre vous dont elle fait croître la foi ? » Quant aux croyants, elle fait certes croître leur foi, et ils s’en réjouissent. } (sourate 9, verset 124) ;

{ Dieu a fait descendre le plus beau des récits, un Livre dont [certains versets] se ressemblent et se répètent. Les peaux de ceux qui redoutent leur Seigneur frissonnent (à l’entendre); puis leurs peaux et leurs coeurs s’apaisent au rappel de Dieu. Voilà le [Livre] guide de Dieu par lequel Il guide qui Il veut. Mais quiconque Dieu égare n’a point de guide. } (sourate 39, verset 23)

Ainsi, le Livre Saint est une lumière qui empêche l’obscurité d’envelopper le croyant, lui permettant d’avancer avec clairvoyance ; il est un guide pour quiconque croit en ce qui y est révélé et espère le paradis qui y est promis aux pieux ; il est une guérison pour celui dont le cœur souffre. Au regard de ceci, il est la plus grande miséricorde du Créateur à l’égard de Ses créatures. Sans oublier la récompense promise à quiconque apprend, récite et enseigne ses versets : « Celui qui récite une lettre du Livre de Dieu aura une bonne action qui sera décuplée. Je ne dis pas que « Alif, lam, mim » est une lettre mais « alif » est une lettre, « lam » est une lettre et « mim » est une lettre. » (rapporté par Tirmidhi) ;

« Celui qui récite le Coran avec habilité sera avec les anges scribes purs et nobles. Et celui qui récite le Coran avec difficulté, sa récompense sera doublée. » (rapporté par Bukhari et Muslim) ;

« L’image du croyant qui lit le Coran est celle du cédrat : son odeur est suave et sa saveur est suave. Le croyant qui ne récite pas le Coran est comparable à une datte : son goût est délicieux mais elle n’a aucune odeur. L’hypocrite qui récite le Coran est comparable à un myrte : son odeur est bonne mais le goût est amer. Enfin l’hypocrite qui ne récite pas le Coran est comparable à une coloquinte : elle n’a aucune odeur et son goût est amer. » (rapporté par Bukhari et Muslim) ;

« Récitez le Coran, car au jour de la résurrection, (son mérite) intercédera en faveur de ceux qui l’ont recité. » (rapporté par Muslim) ;

« Le meilleur d’entre vous est celui qui a appris le Coran et l’a enseigné aux autres. » (rapporté par Bukhari)

Bien que le ramadan soit le mois du Coran, le mois durant lequel il fut descendu et durant lequel il est plus que vivement recommandé de s’y consacrer, il convient au croyant de s’y attacher fermement et de s’en rapprocher tout au long de sa vie car comme il a été rapporté, il est la clé pour une vie agréable ici-bas et celle de la réussite dans l’au-delà. Une telle grâce de la part d’Allah, qui oserait la refuser ?

L’imam Ahmad rapporte ces propos de l’envoyé d’Allah, paix et bénédictions sur lui :

« Il n’est pas un serviteur atteint de : « hazn » qui est le regret d’une chose qui est passée, « gham » qui est l’angoisse du moment présent ou de « ham » qui est l’inquiétude  pour l’avenir qui dit ensuite : 

« Ô Seigneur ! Je suis Ton serviteur, fils de Ton serviteur, fils de Ta servante, mon (front, base du départ des cheveux) toupet est dans Ta main. Ton jugement s’accomplit sur moi, Ton décret sur moi est juste. Par les noms qui T’appartiennent avec lesquels Tu T’es nommé, ou que Tu as révélé dans Ton Livre ou que Tu as enseigné à l’une de Tes créatures, ou bien que Tu as gardé secret dans Ta science de l’inconnu, je Te demande de rendre le Coran le printemps de mon coeur, la lumière de ma poitrine, la dissipation de ma tristesse et la fin de mes soucis.[1] » sans que Dieu ne change sa tristesse par une joie. »

Je demande à Allah qu’Il, gloire à Lui, ne nous compte pas parmi les insouciants et nous préserve de l’hypocrisie. Ne laissons pas notre Livre prendre la poussière sur nos étagères ni n’utilisons ses versets qu’en décoration. Ils sont notre force et notre salut. Puissions-nous compter parmi ceux qui les méditent et les mettent en application avec bienveillance, science et clairvoyance.


[1] اللَّهُمَّ إِنِّي عَبْدُكَ وَابْنُ عَبْدِكَ وَابْنُ أَمَتِكَ نَاصِيَتِي بِيَدِكَ مَاضٍ فِيَّ حُكْمُكَ

عَدْلٌ فِيَّ قَضَاؤُكَ أَسْأَلُكَ بِكُلِّ اسْمٍ هُوَ لَكَ سَمَّيْتَ بِهِ نَفْسَكَ

أَوْ أَنْزَلْتَهُ فِي كِتَابِكَ أَوْ

عَلَّمْتَهُ أَحَدًا مِنْ خَلْقِكَ أَوْ اسْتَأْثَرْتَ بِهِ فِي عِلْمِ الْغَيْبِ عِنْدَكَ

أَنْ تَجْعَلَ الْقُرْآنَ رَبِيعَ قَلْبِي وَنُورَ صَدْرِي وَجِلَاءَ حُزْنِي وَذَهَابَ هَمِّي

Allhoumma ini `abdouk, ibnou `abdik , ibnou amatik , naçyiati bi yadek , ma din fyya houkmouk ,`adloun fyia qadaouk , ass alouka bi kouli ismin ouwa lak , samayta bihi nafsak , ow anzaltahou fi katabik ow `alamtahou ahadin min khalqik aw ista’tharta bihi fi `ilmi l’ghayb `indek , an taj`ala al Coran rabi` qalbi , wa noor çadri , wa jala ahouzni , wa dahaba hammi